OACI vs CFR 49, changement de position des USA

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La Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration (USA) informe que les modifications du « Technical Instructions 2017/2018 » de l’OACI (et donc du IATA 58ème édition) seront acceptées sur les vols en direction, en provenance ou transitant par les USA. Cela signifie que la nouvelle étiquette « Piles au Lithium classe 9 » sera autorisée.

Ci-dessous le courrier de l’administration américaine :

Today, the Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration posted a notice exercising enforcement discretion for offerers and carriers offering or accepting shipments made in accordance with 2017-2018 International Civil Aviation Organization’s Technical Instructions for the Safe Transport of Dangerous Goods by Air (ICAO Technical Instructions) and Amendment 38-16 of the International Maritime Dangerous Goods Code (IMDG Code).  Highlights include:

PHMSA gives notice that while it decides whether or not to adopt the 2017-18 versions of these international standards, it will not take enforcement action against any offeror or carrier who is using the 2017-2018 versions of these standards when all or part of the transportation is by air with respect to the ICAO Technical Instructions, or all or part of the transportation is by vessel with respect to the IMDGCode.

  • PHMSA will not take enforcement action against any offeror or carrier who offers or accepts for domestic or international transportation by any mode packages marked or labeled in accordance with the 2017-18 versions.
  • This enforcement discretion will be exercised by the Federal Aviation Administration, the Federal Motor Carrier Safety Administration, the Federal Railroad Administration, and the Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration.The notice can be found at:    International Standards CoordinatorU.S. Department of TransportationPhone:  202.366.4471
  • Email:  duane.pfund@dot.gov
  • Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration
  • Duane A. Pfund

http://phmsa.dot.gov/staticfiles//PHMSA/DownloadableFiles/Files/PHMSA_Notice_IMDG_Code_and_ICAO_Technical_Instructions_Signed_2_27_17.pd

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Attention : blocage des colis MD dans les aéroports

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Suite à de très très nombreux appels ces jours-ci, nous vous informons que les Colis MD comportant des étiquettes de danger non conformes aux nouvelles règles du IATA (ligne de 2 mm d’épaisseur) sont systématiquement refusés avant l’embarquement à bord des avions par les agents de handling des aéroports.

Nous vous conseillons donc de vérifier vos étiquettes de danger  avant de les coller sur les Colis et de vous assurer que le liseré fasse bien 2 mm d’épaisseur.

Cette règle a été édictée en place en 2015 et est entrée en vigueur au 1er janvier 2017.

GMJ PHOENIX propose depuis début 2015 uniquement la version « ligne de 2 mm d’épaisseur » des étiquettes de danger.

Pour commander des étiquettes de danger version 2017 >>>

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Nouvelles étiquettes pour les piles au lithium

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La réglementation IATA Dangerous Goods vient de mettre en place de nouvelles étiquettes pour les piles au lithium. Avec le développement important de l’utilisation des piles au lithium (smartphones, outillage, drones, voitures, etc…), la IATA a créé une nouvelle étiquettes pour répondre à l’augmentation de la taille des piles au lithium.
Dans un soucis d’harmonisation avec les autres réglementations et pour répondre aux demandes des professionnels, le visuel des étiquettes Piles au lithium a également été revu.
Vous trouverez ces nouvelles étiquettes pour les piles au lithium sur cette page : piles au lithium >>>

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Opter pour un conseiller à la sécurité interne ou externe?

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Quand on est soumis à l’obligation de nomination d’un conseiller à la sécurité pour superviser son activité « expédition ou transport de marchandises dangereuses », la question se pose entre internaliser cette fonction ou externaliser.

Il n’y a certes pas de solutions uniques mais des questions à se poser.

Le conseiller à la sécurité interne :

  • les avantages :
    • le coût annuel. Le certificat de conseiller à la sécurité est valable 5 ans.
    • sa disponibilité : en permanence dans l’entreprise. Cet avantage disparaît quand le conseiller à la sécurité assure la mission pour différents sites.
  • les inconvénients :
    • excepté dans les grandes structures, la mission de conseiller à la sécurité interne ne représente qu’une infime partie de son travail. Il en résulte un suivi plus difficile de la réglementation et parfois une motivation plus faible sauf si le conseiller à la sécurité exerce cette mission à plein  temps.

Le conseiller à la sécurité externe :

  • les avantages :
    • des spécialistes des réglementations sur le transport de marchandises dangereuses
    • souvent des compétences élargies à d’autres réglementions : IATA, Code IMDG, le code de l’environnement, le CLP, etc..
    • un œil extérieur qui permettra d’avoir une autre vision de son activité, voire de trouver des solutions.
    • mise en place de formations ADR 1.3
  • les inconvénients :
    • le coût. Une prestation annualisée qui englobe des déplacements sur site, un suivi de la réglementation et la gestion de vos questions.
    • la disponibilité : le conseiller à la sécurité externe travaille pour plusieurs entreprises.
    • bien choisir son conseiller à la sécurité pour trouver un prestataire ayant de l’expérience et un bon référentiel clients. Le moins cher « n’est pas toujours » le meilleur choix.

Vous souhaitez former votre personnel pour préparer l’examen de conseiller à la sécurité?

Vous souhaitez trouver un conseiller à la sécurité externe proche de chez vous?

Vous souhaitez savoir si vous êtes concernés par cette obligation de nomination d’un conseiller à la sécurité? article 6

 

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GMJ PHOENIX passe à la TV

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Un petit clin d’œil.

Dans la nouvelle série française de Canal Plus « Le baron noir » avec Kad Merad, dans l’épisode 8, le téléspectateur peut voir en belle position une affiche de GMJ PHOENIX reprenant les étiquettes de danger.

GMJ passe à la TV web2

 

 

 

 

 

 

Nous avions déjà pu voir d’autres produits de notre société dans d’autres films comme « le Marquis » avec Richard Berry et Franck Dubosc.

GMJ passe à la TV web

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Le transport aérien et les piles au lithium, des restrictions à venir

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L’OACI devait prendre des mesures urgentes.

 

GMJ : L’édition 57 des DGR IATA vient pourtant de rentrer en vigueur et il n’y a pas de changements importants pour les batteries lithium !

CARBONNE Conseil & Formation :

Oui, seules des modifications légères ont été apportées dans cette édition. Le calendrier n’a pas permis de valider les nouvelles mesures pour le 1er janvier 2016.

Cependant, les experts de l’OACI Accès au texte de l’OACIwww.carbonnetmd.fr qui suit de près l’actualité sur la réglementation du transport des batteries au lithium.

 

François-Xavier Carbonne dirige la société Carbonne Conseil & Formation. Il est conseiller à la sécurité pour plusieurs fabricants de batteries au lithium ionique et formateur DGR IATA. Il est également président de l’Association Nationale des Conseillers Sécurité. » »

 

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Confusion entre un site SEVESO et un site classé ICPE

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Dans les médias, une certaine confusion règne entre la notion de site SEVESO et celle d’ICPE. Nous avons demandé à M. Tristan Raymond, vice-président de l’ANCS, de faire un point sur ce sujet.

GMJ PHOENIX :  M. Raymond, pouvez-vous présenter l’ANCS ?

ANCS : L’ANCS signifie « Association Nationale des Conseillers Sécurité ».  Elle rassemble des « conseillers sécurité » (au sens de l’Arrête du 29 mai 2009 modifié dit « Arrêté TMD »), issus de tous horizons. Elle a pour vocation la promotion de ce métier et l’échange entre les conseillers.

GMJ :  L’attentat survenu il y a quelques jours sur un site classé SEVESO en Isère a mis sur le devant de la scène les problématiques de sécurité liées aux sites SEVESO. Quel retour d’expérience en tirez-vous ?

ANCS : Tout d’abord,  l’ANCS note qu’une certaine confusion se créée autour de la notion de site SEVESO. Un amalgame est fait entre site dit « ICPE » (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement) et site dit « SEVESO »

Un site « ICPE » est un site qui de par son activité peut générer une nuisance pour l’homme ou l’environnement.  Par nuisance, il ne faut pas comprendre que le risque lié à une usine chimique. Ainsi, un entrepôt frigorifique de plus de 5 000 M3 sera concerné. De même, un centre de stockage de carton, papier ou autre matériau analogue de plus de 20 000 m3. Autre exemple : un élevage de vache laitière de plus de 50 bêtes. C’est donc très vaste. Les activités sont répertoriées par rubriques, elles-mêmes subdivisées en fonction de leur niveau de risque.  Bien sûr les usines chimiques sont également concernées via des rubriques ad hoc (la rubrique pour un site qui stocke des acides ne sera pas la même que pour celle qui stocke des produits inflammables et un site a en général plusieurs rubriques). Les plus gros sites, sont soumis à une autorisation préalable d’exploitation qui fait notamment l’objet d’une étude de danger. Obtenir cette autorisation peut prendre beaucoup de temps (parfois plusieurs années). Ces derniers sites répondent également parfois à la Directive Européenne SEVESO III et aux Décrets d’application français du 3 mars 2014 (qui modifient notamment les rubriques « ICPE » citées précédemment).

Il ne faut donc pas confondre les risques générés par une exploitation agricole et ceux générés par une raffinerie !

GMJ : On note effectivement, via divers articles et commentaires sur Internet que ces différences sont inconnues de la majorité du public.

Mais quand est-il des conditions d’accés de ces sites ?

ANCS :  Les conditions d’accès à un centre de stockage de papier ne seront bien sûr pas les mêmes que celles-liées à un centre de stockage de gaz toxiques. De même, les conditions d’accès à un site SEVESO classé seuil haut (tel une raffinerie) seront beaucoup plus strictes que ceux encadrant l’accès à un petit dépôt de bouteille de gaz chimiquement neutre (tel que de l’azote) dont le seul risque est le fait qu’il s’agisse d’un gaz sous pression (risque réel mais sans commune mesure avec du stockage de chlore ou de sulfure d’hydrogène ;  gaz hautement toxiques.

GMJ : Et concernant les sites SEVESO justement ; que prévoit la réglementation qui encadre leur exploitation ?

ANCS :  Ces règlements s’attachent aux  risques potentiels engendrés par les installations sans prendre en compte de manière spécifique le risque terroriste alors  que l’ADR (« Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route ») qui s’applique également en France, prévoit depuis sa version 2003 (suite aux attentats du 11 septembre 2001) de mettre en œuvre des mesures de prévention afin d’éviter que des matières très dangereuses remises au transport puissent être détournées en vue de commettre un attentat. Une liste exhaustive de ces matières est établie et chaque site expéditeur a mis en place un « plan de sûreté » encadrant ces transports.

GMJ : Ces « plan de sûreté » remplissent-ils toujours  leur rôle ?

ANCS : L’ANCS (Association Nationale des Conseillers Sécurité pour le transport des matières dangereuses) bénéficiant du retour d’expérience de ces membres a constaté plusieurs opportunités d’amélioration en la matière.

Tout d’abord concernant , s’ils doivent bien sûr être confidentiels, ils doivent toutefois  être communiqués, pour la partie qui les concernent,  aux divers intervenants. Or, régulièrement, nous constatons que des transporteurs n’ont pas connaissance de l’existence de ces plans, et pire, qu’un refus leur est parfois opposé lorsqu’ils les demandent. Pour reprendre une réponse qui nous a été faite et qui résume bien certaines situations extrémes : « le plan de sûreté est au coffre, il est confidentiel ». Très bien, mais si le transporteur ne sait pas ce qu’il doit faire,  ce document perd tout son sens. Bref, cela est plus souvent vécu comme une contrainte administrative que comme la mise en place de mesures de bon sens qui pourtant prouvent aujourd’hui plus que jamais leurs utilités.

Le deuxième retour d’expérience concerne également les sites SEVESO.  Lors de l’établissement du « plan de sûreté », on doit s’assurer de ne pas remettre les marchandises très dangereuses à une personne « non habilitée ». Des procédures sont donc mis en œuvre (que nous ne détaillerons pas ici bien sûr) mais elles se heurtent à certaines limites d’investigation de l’employeur qui n’a pas accès aux fameuses fiches « S » ni au fichier « STIC ».  On ne sait donc pas si le conducteur que l’on va « habiliter » à entrer sur le site est digne de confiance ou au contraire à risque.

GMJ : Comment remédier à cela ?

ANCS : L’ANCS milite pour que dans ce cas, une demande d’autorisation administrative préalable soit faite aux autorités qui  valideront ou pas la demande en fonction des éléments en leur possession. Ce procédé existe déjà sur les aéroports lors des « demandes de badges « liées aux activités en zone sûretéde certains personnels et en application de l’article R.213-3-3 du code de l’aviation civile et est également prévu dans le cas du transport de certains explosif via l’article R.2352-118 du code de la défense.  Mais à part cela,  un employeur qui va recruter un conducteur poids-lourds ne sait finalement rien de son collaborateur auquel il va confier des matières dangereuses à haut risque. Il y a là, à notre sens, une faille dans le système qu’il est urgent de combler.

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Le règlement CLP est désormais pleinement applicable

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Le Code du travail a été mis à jour suite à la publication au Journal Officiel de la République Française de 2 décrets concernant le règlement CLP :

– Décret n° 2015-612 du 3 juin 2015 transposant la directive 2014/27/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 et modifiant le code du travail afin de l’aligner sur le règlement (CE) n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges.

– Décret n° 2015-613 du 3 juin 2015 transposant la directive 2014/27/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 et modifiant le code du travail afin de l’aligner sur le règlement (CE) n° 1272/2008 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges.

Assistance réglementaire, conception et impression en nombre d’étiquettes CLP, nos services sont à votre disposition.

Source : www.etiquetage-legal.com

 

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Conteneurs sous fumigation, des contrôles renforcés

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Le ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a envoyé une circulaire à ses inspecteurs et contrôleurs concernant les risques posés pour les travailleurs par les conteneurs, et notamment les conteneurs sous fumigation.

Cette circulaire cible principalement les conteneurs ou autres unités de transport sous fumigation et/ou ceux pouvant être pollués par les émanations des produits qu’ils contiennent .

La fumigation :

Traitement par gaz ou aérosol de manière contrôlé pour tuer les éventuels rongeurs, insectes ou moisissures qui pourraient compromettre la bonne conservation des marchandises lors des longs transports maritimes et éviter également la propagation des animaux nuisibles d’un pays à l’autre.

Les produits utilisés pour la fumigation sont soumis par la réglementation des produits phytopharmaceutiques ou par celle des biocides et nécessitent une autorisation de mise sur le marché.

Les autres émanations :

Difficile de faire l’inventaire de toutes les substances volatiles qui peuvent être présentes à l’intérieur d’un conteneur. Nous pouvons néanmoins citer les principales : toluène, benzène, formaldéhyde.

Les zones à risque sont localisées dans les ports maritimes et fluviaux, les cales de navires, les soutes d’aéronefs et les compartiments de charge des engins de transport terrestres et les plateformes terrestre de dépotage, de manutention et de stockage de conteneurs sous fumigation.

Effets sur la santé des travailleurs en cas d’exposition :

Les effets sur la santé des personnes exposés vont de l’intoxication aiguë, des cancers et des atteintes neurologiques, sensibilisation pour les expositions prolongées à la mort.

Les lieux critiques :

– à bord des navires vraquiers et céréaliers (phosphine),

– lors des interventions sur des conteneurs sous fumigation en zone portuaire ou dans les plateformes logistiques.

Un rappel des réglementations et des règles applicables est fait aux inspecteurs et contrôleurs. Il est indiqué que les conteneurs sous fumigation doivent comporter une étiquette sur l’ouverture du Conteneur comportant une mise en garde, la date de mise sous fumigation, la nature de l’agent de fumigation utilisé, la date de ventilation (si nécessaire). L’étiquette est vente dans notre catalogue sous la référence 6405 et sur notre site internet (demande de devis).

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