Faux certificats ADR 8.2

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Depuis quelques mois, le recours aux faux certificats ADR 8.2 semblent prendre de l’ampleur. La tentation est grande. Nous engageons donc tous les acteurs chargés de vérifier les certificats ADR (Conseillers à la sécurité, responsable d’exploitation, responsable logistique, etc..) a être très vigilent sur ce point.

Certaines techniques de fraude sont très basiques voire grossières, une simple photocopie du certificat ADR en expliquant que l’original est avec le chauffeur sur la route / au bureau suivant les cas, ou bien d’autres sont falsifiés avec des moyens plus professionnels. La date, les classes, le nom et la photo du titulaire ont pu être modifiés.

En cas de doute que faire?

Il faut essayer de contacter l’organisme de formation mentionné dessus ou faire une recherche auprès du ministère (Mission Marchandises dangereuses). La plupart des fraudes semblent concerner les anciens certificats ADR 8.2. Les nouvelles cartes sécurisées semblent pour l’instant à l’abri de la contrefaçon.

Cette pratique doit cesser rapidement. La personne en possession d’un faux fait encourir un danger au public, car non formé, et discrédite les transporteurs en règle.

Les organismes habilités à délivrer les certificats ADR 8.2 ancien modèle :

AFT-IFTIM nouvellement AFTRAL

APTH

BVT

INSTN

PROMOTRANS

SAP

SERVICE DES ESSNCES DES ARMEES

l’organisme habilité à délivrer le nouveau certificat ADR 8.2 :

CHRONOSERVICES

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La Belgique ratifie l’accord ADN

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Accord ADN

Le 24 octobre 2014, l’ONU a officialisé dans un communiqué (Référence CN.415.2014TREATIES-XI.D.6) l’adhésion de la Belgique à l’ Accord ADN (réglementation sur le transport fluvial de marchandises dangereuses) le 17 juin 2014.

Le gouvernement belge doit faire appliquer depuis le 17 juillet 2014 conformément au paragraphe 2 de l’article 11  les dispositions de l’Accord ADN et de ses annexes.

La Belgique rejoint ainsi les 17 autres membres : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Croatie, Fédération de Russie, France, Hongrie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, République de Moldavie, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suisse, Ukraine.

Ce pays est une plateforme importante du commerce international à travers ses grands ports maritimes et ses voies fluviales de communication pour les marchandises entrant ou sortant de l’Union Européenne.

Cette adhésion belge permet de donner toute la cohérence au transport international de marchandises dangereuses sur les voies fluviales.

Pour commander l’ouvrage ADN 2015 : commande en ligne.

Site de l’UNECE

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Application en France du règlement CLP et de la directive SEVESO III

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La transposition de la directive Seveso III a révisé la nomenclature des ICPE afin d’intégrer de nouvelles dénominations des classes, catégories et mentions de danger introduites par le règlement CLP. Le site www.etiquetage-legal.com, prévention du risque chimique, vient de mettre à jour sa base de support SEVESO III et CLP. Cette nouvelle mise à jour permet d’avoir accès au support de formation du ministère (MEDDE).

80 nouvelles rubriques « 4000 » ont été créées. La plupart des rubriques 1000 ont été supprimées ou modifiées. Les substances dangereuses sont classées dans les rubriques 4700 et 4800 pour les substances nommément désignées (chlore, brome, oxygène…). Les autres sont classées dans les rubriques 4100 à 4699 selon le type de dangers qu’elles présentent  (4100 : produits toxiques, 4200 : produits explosifs et explosibles, 4300 : produits inflammables…).

Autre évolution apportée par la directive Seveso 3 : la suppression de la distinction entre les rubriques « fabrication » et les rubriques « emploi et/ou stockage » (sauf pour les explosifs). Toutes les quantités susceptibles d’être présentes (matières premières, en-cours, produits finis, déchets etc.) doivent désormais être prises en compte dans le calcul.

Pour avoir accès gratuitement à l’ensemble des informations : EL – SEVESO 3

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Refus de chargement de marchandises dangereuses

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La plupart des expéditeurs dans le monde ont vécu ce refus de chargement formulé par une compagnie maritime. Quels sont les principaux motifs de refus de chargement de marchandises dangereuses à bord d’un navire?

– Erreur dans la rédaction de la rédaction de la déclaration d’expédition multimodale (Code IMDG),

– Mauvaise désignation officielle de transport ou imprécise,

– Erreur dans le placardage du Conteneur maritime,

– Non respect des règles de ségrégation des marchandises dangereuses à bord d’un Conteneur maritime,

– Les marchandises ne sont pas admises à bord du navire choisi (règles définies par la compagnie maritime ou par le propriétaire du bateau),

– Les marchandises ne rentrent pas dans l’agrément du navire,

– Les marchandises sont interdites dans un des ports de transit ,

– le transbordement dans un port est interdit,

– les marchandises sont interdites au déchargement dans le port de destination,

– L’import ou l’export des marchandises dangereuses sont soumises à autorisation (médicaments, précurseurs de drogues, etc…),

– Emballage non approprié ou insuffisant,

– etc…

Cette liste des causes de refus de chargement n’est pas exhaustive. Notre conseil est de bien préparer l’expédition en amont du booking pour anticiper ces refus éventuels.

Pour se former à la réglementation : formation au code IMDG

Source : http://shashikallada.com

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Existe-t’il une norme pour les étiquettes de danger?

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Les étiquettes de danger que l’on colle sur les emballages destinés à l’envoi de marchandises dangereuses ne sont pas normées (au sens de normes NF ou ISO). Elles sont définies par les diverses réglementations sur le transport de marchandises dangereuses : la réglementation IATA DGR pour l’aérien, le code IMDG pour le maritime et l’ADR pour le routier. Chacune va définir ce qu’est une étiquette de danger.Heureusement les 3 réglementations ont réussi, il y a quelques années de cela (ce n’est pas si veux que cela), à harmoniser les symboles.

Le règlement IATA 55 éd. est le plus précis en la matière. Il définit précisément les symboles, les dimensions, les couleurs à respecter dans sa partie 7  et leur positionnement.

Exemple : section 7.2.2.3.2, « elles doivent être de forme carrée et avoir des dimensions minimales de 100 x 100 mm, sauf quel prescrit en 7.2.2.3.1, placées selon un angle de 45° (en losange) etc…)

L’étiquette de classe 1 doit comporter un fond de couleur Pantone N°151U. Pour chaque étiquette de danger, des couleurs  sont précisées en utilisant le référentiel de l’imprimerie (PANTONE) en matière de couleurs, compris par tous les imprimeurs du monde.

Le code IMDG 36-12 ne précise pas les couleurs exactes en revanche il sera très précis sur leur résistance. Section 5.2.1.2 : « (…) doivent être telles que l’on puisse déchiffrer ces marques sur des Colis ayant survécu à un séjour d’au moins 3 mois dans l’eau de mer. (…) »

Le règlement ADR 2013 est le moins précis. Néanmoins il donne précisément les symboles, les dimensions à respecter au chapitre 5.2.

Toutes les réglementations admettent que quelques variations mineures sur la forme peuvent être tolérées s’ils ne troublent pas le message porté par l’étiquette de danger.

Pour retrouver toutes les étiquettes de danger (transport) que nous imprimons : accès étiquettes de danger.

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Amiante et risques professionnels

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Le CFI organise une réunion gratuite le 5 juin prochain sur le risque d’exposition à l’amiante dans le cadre des risques professionnels et des nouvelles dispositions réglementaires. Comment se protéger? Comment se former?

Cette conférence est destinée à toutes les personnes pouvant être en contact avec des équipements ou des matériaux susceptibles d’émettre des fibres d’amiante.

Public concerné : 

  • Chefs d’entreprises
  • Directeurs
  • TPE, PME, PMI
  • Responsables des Ressources Humaines
  • Chargés de personnel
  • Chargé du projet  pénibilité pour son   entreprise
  • Médecin de santé au travail
  • Infirmières
  • Responsables santé et sécurité
  • Membres CHSCT…

Deux intervenants spécialistes en la matière interviendront lors de cette présentation :

Docteur Marie VUILLAUME, Médecin de santé au travail, intervenante en Prévention des Risques Professionnels
Jean-Pierre PETIT, Consultant système management, intervenant en Prévention des Risques Professionnels
Une expertise et une connaissance opérationnelle, reconnues dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail ainsi que de la prévention du risque amiante.

 

Pour en savoir plus et s’inscrire à la conférence « Le risque d’exposition à l’amiante »

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CLP et ADR, une harmonisation difficile

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Pour se mettre en conformité avec le CLP, les entreprises sont amenées à mettre à jour leurs fiches de données de sécurité. Si pour la grande majeure partie de ces produits chimiques, la mise à jour se passe sans souci, pour d’autres le casse-tête commence. L’harmonisation CLP et ADR n’est pas encore terminée.

Prenons l’exemple fournit par le site www.FDS-expert.com :

Un mélange contenant 16% d’hydroxyde de sodium sera classé H314_1A ce qui correspond à un groupe d’emballage (GE) I au niveau du transport suivant l’ECHA :

  •  GE I : H314_1A 
  • GE II : H314_1B 
  •  GE III: H314_1C 

Et là, le problème se pose. Les réglementations sur le transport des marchandises dangereuses (ADR, IATA, IMDG, ADN et RID) ne prévoient pas de groupe d’emballage I pour le code ONU 1824. La solution sera de trouver un code UN générique pour contourner cette lacune.

Pour en savoir plus ou pour mettre en conformité ses FDS, vous pouvez consulter le site www.FDS-expert.com.

 

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Quand signaler un évènement survenu lors d’un transport de matières dangereuses ?

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Les réglementations ADR et RID fixent les règles de signalement d’un évènement survenu lors d’un transport de matières dangereuses. Pour faire simple, tout évènement lié au transport de matières dangereuses (emballage, chargement, remplissage, transport, déchargement) qui a fait subir des dégâts aux biens, à l’environnement ou à des personnes doit faire l’objet d’une déclaration écrite de la part du conseiller à la sécurité. Ce formulaire sera destinée à la direction de l’entreprise, annexé au rapport annuel d’activité, et tenu à la disposition de l’administration pendant 5 ans.

 

Qui remplit la déclaration d’accident lors d’un transport de matières dangereuses?

Le conseiller à la sécurité pour le transport des marchandises dangereuses des emballeurs, remplisseurs, chargeurs, transporteurs, déchargeurs et destinataires devront se charger de la rédaction de ce rapport d’accident ou d’incident.

Dans quels cas faut-il établir cette déclaration d’accident ADR/RID?

En cas de :

– dommages corporels (blessures ou mort) causés par les marchandises dangereuses transportées

– implication de matières infectieuses (classe 6.2) et radioactives (classe 7)

– perte de produit dès l’instant qu’il y a des dégâts (dommages sur les biens et l’environnement > à 50 000 euros) et pas uniquement lors du transport mais également lors du chargement et déchargement

– incendie à proximité du chargement des marchandises dangereuses (notion de « risque imminent »)

– Accident impliquant l’intervention des autorités publiques entrainant la fermeture d’une route (ou voie ferrée) de plus de 3 heures ou l’évacuation de personnes.

La déclaration ?

L’imprimé CERFA 12252 sera utilisée obligatoirement à cette fin déclarative. Ils seront accompagnés de « l’arbre des causes » et des mesures correctives associées, pour essayer de comprendre ce qui a entrainé l’accident et éviter qu’il se reproduise.

Cette déclaration sera envoyer au ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie dans un délai de 30 jours après l’évènement. Le non-respect de cette obligation est une contravention de 5ème catégorie. Seule exception, les évènements impliquant des matières radioactives devront être signalés dans les 2 jours auprès de l’ASN (www.asn.fr).

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Où trouver son conseiller à la sécurité ADR?

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Parmi les obligations faites aux expéditeurs et aux transporteurs de marchandises dangereuses, la réglementation ADR impose la nomination d’un conseiller à la sécurité ADR.

Deux possibilités s’offrent aux chefs d’entreprise. La première est de faire former un de ses salariés ayant les capacités, les fonctions et les responsabilités en vue de passer l’examen national. Si cette personne réussit à l’examen, elle aura la mission de conseiller à la sécurité ADR pour le transport des marchandises dangereuses (CSTMD). Sa nomination sera déclarée en préfecture. Son certificat aura une validité de 5 ans. Au terme, elle devra passer l’examen de renouvellement pour le prolonger de 5 nouvelles années. Pendant ces 5 années, elle devra maintenir ses connaissances et compétences pour mener à bien sa mission.

La deuxième possibilité est de faire appel à un cabinet externe. Cette solution est de plus en plus privilégiée par les entrepreneurs. Certes elle est plus coûteuse dans l’immédiat. En revanche, elle permet d’avoir un conseiller à la sécurité ADR au fait de la réglementation, connaissant parfaitement son métier et possédant un œil externe pour détecter les points à améliorer.

Le plus difficile dans ce choix est d’en trouver un près de chez soi pour éviter les coûts de déplacement importants. C’est pourquoi, nous avons mis en place une liste de conseillers à la sécurité ADR externes, classés par zone d’intervention. L’accès à cette liste est totalement gratuite : annuaire des conseillers à la sécurité ADR.

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Amiante, un point sur le sujet

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C’est l’occasion de faire un point sur l’amiante avec le cabinet de conseillers ADR – TMD  «  ADRAC Sarl ».

La CGT a porté plainte, mercredi 9 avril 2014, contre les anciens Ministres François Fillon et Xavier Bertrand pour mise en danger d’autrui. En cause, le Décret du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante qui donne un délai de trois ans pour abaisser la « valeur limite d’exposition professionnelle » (VLEP). Depuis plusieurs mois, l’actualité aborde de plus en plus souvent le thème de l’amiante.

GMJ : Quelles sont les prescriptions du Décret du 4 mai 2012 ? 

ADRAC :  Ce Décret, qui est entré en vigueur au 1°juillet 2012 avec des dates transitoires concernant certaines dispositions, modifie des dispositions du code du travail encadrant les travaux de désamiantage. Il aborde différentes facettes :  la baisse de la valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP)  mais aussi les mesures et les moyens  de prévention, la gestion des déchets, etc. Il redéfini également les conditions de certifications des entreprises de désamiantage .

GMJ :  Qui est désormais soumis à cette certification ? 

ADRAC : Au 01 juillet 2014, presque toutes les entreprises  effectuant des «  travaux de retrait ou d’encapsulage d’amiante et de matériaux, d’équipements et de matériels ou d’articles en contenant, y compris dans les cas de démolition »  puisque les sociétés exerçant une activité de génie civil sont également concernées.   Il reste quelques exceptions liées, pour être synthétique,  à certains travaux, notamment  de maintenance , sachant que là aussi les choses ont fortement évoluées . Ainsi, dans ce dernier cas, le « mode opératoire » nécessaire à ces travaux a été refondu.

GMJ : Dans le cadre de la certification, quelles sont les normes à appliquer pour être conforme ?

ADRAC : Le référentiel technique applicable est décrit dans la norme NF X 46-010.

GMJ :  La date du 1° juillet 2014 est-elle susceptible d’être repoussée ?

ADRAC : C’est peu probable car elle a déjà été repoussée d’un an, le Décret ayant été modifié en ce sens le 05 juillet 2013

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