Nouveau correctif ADR 2021 publié par l’ONU

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Suite à des erreurs signalées dans le tableau A, l’ONU vient de publier aujourd’hui un nouveau correctif ADR 2021 sur le transport des marchandises dangereuses par route.

Ces erreurs se situaient dans les désignations officielles de transport. Il faut noter que ces désignations officielles de transport sont très importantes lors de la rédaction de la déclaration d’expédition de marchandises dangereuses.

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Les évolutions de l’ADR 2021 en classe 7, matières radioactives

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Afin de faire un point sur les évolutions réglementaires sur le transport routier de matières radioactives en 2021, nous avons demandé à Bernard Hocdé (http://belair-radioprotection.com), spécialiste reconnu dans ce domaine, de nous faire un résumé éclairé sur ces changements.

En effet, la version 2021 de l’ADR comporte plusieurs amendements en classe 7 (matières radioactives) dont deux majeurs. L’un sur la classification supplémentaire concernant les objets contaminés superficiellement (SCO) et l’autre sur le remplacement de la définition de « l’intensité de rayonnement » par « débit de dose ».

Classement en SCO-III

Jusqu’à présent le classement en SCO ne pouvait se faire qu’en SCO-I ou SCO-II mais à présent le classement en SCO-III (voir au 2.2.7.2.3.2 c)) est désormais possible. Il concerne uniquement un « objet solide de grande taille qui, en raison de celle-ci, ne peut-être transporté dans un colis du type décrit dans l’ADR. » Bien sûr, d’autres spécificités sont ajoutées, 4 en tout, afin que cette classification en SCO-III soit possible. Il est à noter que, comme le précise le tableau du 4.1.9.2.5, ce contenu en SCO-III n’implique pas l’utilisation systématique d’un colis industriel de type IP-III par exemple.

Jusqu’à présent, il n’était pas possible de transporter un objet solide de grande taille dans un colis du type décrit dans l’ADR, il fallait utiliser obligatoirement « l’arrangement spécial ». Cette obligation était beaucoup trop contraignante en termes de procédure administrative, de documentations à fournir à l’autorité compétente et en termes de temps de traitement. Cette possibilité de classement en SCO-III simplifie « théoriquement » cette procédure ; ces expéditions sont désormais soumise à une demande d’approbation d’expédition de SCO-III au chapitre 6.4.23.2.2 en vue d’obtenir un agrément multilatéral.

Voir au 4.1.9.2.4 e) : L’expédition doit être soumise à un agrément multilatéral.

Et au 5.1.5.1.2 : Une approbation multilatérale est requise pour ; e) L’expédition de SCO-III.

Curieusement, il n’est pas prévu de SCO-III fissile. En effet, aucun code ONU n’est prévu à cet effet, le code UN 3326 ne concernant que les SCO-I et SCO-II fissile.

Espérons donc que cette nouvelle procédure facilitera certains envois surtout dans le domaine du démantèlement des installations nucléaires.

Débit de dose au lieu d’intensité de rayonnement.

Jusqu’à l’ADR 2019, la définition « d’intensité de rayonnement » (voir la définition au chapitre 1.2) était utilisée pour la réalisation des mesures exprimées en mSv/h ou µSv/h au contact d’un colis et à 1m mais aussi au contact d’un véhicule et à 2 m de celui-ci. Cette définition était utilisée uniquement dans le cadre de l’ADR car dans le domaine de la radioprotection la terminologie utilisée est « débit de dose ». L’ADR 2021 reprend à présent cette terminologie plus cohérente avec le domaine scientifique de la radioprotection. Les radiologues industriels étaient souvent désorientés par cette définition car possédant le diplôme du CAMARI (certificat d’aptitude à la manipulation d’appareil de radiologie industriel) avec un niveau relativement conséquent dans le domaine de la radioprotection et étant possesseur du certificat ADR, ils devaient utiliser les deux terminologies.

Un peu de radioprotection !

Le lexique de l’ASN donne la définition suivante de la radioprotection : « La radioprotection est définie comme l’ensemble des règles, des procédures et des moyens de prévention et de surveillance visant à empêcher ou à réduire les effets nocifs des rayonnements ionisants produits sur les personnes directement ou indirectement, y compris lors des atteintes portées à l’environnement. »

En conditions normales de transport, le risque pour les différents intervenants transportant un colis de la classe 7 provient du rayonnement émis par ce colis et potentiellement reçu par l’intervenant. Rappelons que sur les 5 types de rayonnements radioactifs existants, seuls les rayonnements sous forme d’ondes, dit électromagnétiques (gamma et X), peuvent être émis par un colis (intact ou n’ayant pas subi de dommage). Les autres rayonnements dit particulaires, alpha, béta, seront totalement arrêtés si l’écran mis en place dans le colis est suffisant. Toutefois, dans certain cas comme le transport de colis de type B transportant du combustible nucléaire usé ou de sources émettrices de neutrons (252Cf par exemple), un rayonnement neutronique peut-être mesuré au niveau du colis. Celui-ci produit des interactions avec les matériaux du blindage dont les effets peuvent être mesurés à l’extérieur du colis. Il sera nécessaire alors d’utiliser un radiamètre adapté aux rayonnements neutroniques.

Il est à noter qu’un colis de la classe 7 ne peut n’émettre aucun rayonnement même s’il s’agit d’un colis contenant des matières de fortes activités. Ces matières sont alors transportées dans des emballages les plus performant (type B ou C). C’est pourquoi l’étiquetage d’un colis radioactif dépend des débits de dose mesurés au contact et à 1 m de celui-ci.

La quantité de rayonnement reçu a pour grandeur la dose absorbée. C’est la dosimétrie, estimation de la dose équivalente ou efficace, qui permet de quantifier l’atteinte de l’homme résultant des différents types d’expositions.

Concernant la dose, la définition donnée en radioprotection est plus précisément la dose absorbée, elle correspond à la quantité d’énergie déposée par unité de masse de matière exposée aux rayonnements. Le débit de dose absorbée est la dose absorbée par unité de temps. Dans le système international, le débit de dose absorbée doit se mesurer en Gray par seconde (Gy.s-1) mais plus souvent en sous-multiple comme le mGy.s-1.

Pour parler de débit de dose en utilisant comme unité le mSv.h-1, comme c’est le cas pour l’ADR, il faut rajouter les notions de dose équivalente et de dose efficace où interviennent alors le type de rayonnement (Wr) et le type d’organe exposé (Wt) . Dans le cas du transport, en condition normal, il est considéré comme rayonnements pouvant être émis par un colis de la classe 7, les rayonnements électromagnétiques gamma et X (Wr = 1) et comme rayonnement particulaire les neutrons (3 < Wr < 20). L’exposition d’un intervenant est alors considérée comme le corps entier (Wt = 1).

La définition du « débit de dose » donnée dans l’ADR 2021 (chapitre 1.2) est : l’équivalent de dose ambiant H*(d) ou l’équivalent de dose directionnel H’(d,W), suivant le cas, par unité de temps, mesuré au point d’intérêt. On retrouve ainsi la notion de dose équivalente.

Les autres modifications de l’ADR en classe 7 (matières radioactives), sont annotées dans le tableau ci-joint. Il faut noter toutefois, l’ajout de 7 nouveaux radionucléides dans le tableau de 2.2.7.2.1.1 et des précisions concernant la surveillance du véhicule pour les marchandises dangereuses à haut risques.

P S : Certaines précisions concernant la notion de dose, sont extraites de l’ouvrage « Principes de radioprotection – règlementation » du CEA / INSTN et édité par EDP Sciences.

 

Présentation de Bel-Air Radioprotection

BEL-AIR est une société qui propose des services de conseils, expertises, formations et développement de logiciels métiers dans le domaine nucléaire (matières radioactives). Nos prestations sont appréciées par de grands noms de l’industrie et de l’enseignement : HTDS, NUCTECH, ENSOSP, INSTN, CEA, EUROTUNNEL, DETEKT’IN, RAPISCAN, LEONARDO Ldt…

 

Bernard HOCDÉ
ADR Expert classe 7
e.mail : dir@belair-radioprotection.com

http://belair-radioprotection.com

 

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Legichem, partenaire de l’UFCC

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L’UFCC, Union Française du Commerce Chimique, représente des professionnels de la distribution de produits chimiques. Les distributeurs de produits chimiques, maillon essentiel entre les fabricants et les consommateurs (utilisateurs des produits chimiques) auprès des pouvoirs publics.

UFCC, cet acteur majeur de la chimie française a vocation à défendre les intérêts de ses adhérents. Elle promeut auprès de ses adhérents la meilleure protection des salariés et de l’environnement lors de la commercialisation et de l’utilisation de ces produits chimiques.

Pourquoi signer un partenariat UFCC/ Legichem?

Legichem, coentreprise Infodyne/Etiquetage Legal/GMJ Phoenix, propose aux fabricants et distributeurs de produits chimiques de les accompagner dans leurs démarches réglementaires en lien avec les produits chimiques.

La conformité réglementaire est une problématique quotidienne pour les distributeurs de produits chimiques. Dans un contexte juridique complexe et mouvant, l’UFCC a choisi de s’associer à LEGICHEM Services par un accord de partenariat. Ainsi l’objectif est de proposer aux adhérents une assistance dans la mise en œuvre d’actions de mise en conformité réglementaire.

Les problématiques abordées par LEGICHEM SERVICES  concernent notamment les règlements CLP, REACH et le transport de matières dangereuses :

  • Détermination de la classification des produits dangereux et réalisation d’analyses si nécessaire,
  • Support sur l’étiquetage des produits dangereux (CLP et TMD),
  • Support dans le choix des emballages,
  • Fiche de données de sécurité : rédaction en plusieurs langues, analyses des FDS des fournisseurs, gestion des FDS étendues,
  • Génération des codes UFI, déclarations des mélanges dangereux aux centres antipoison (PCN et Synapse)

Accès au site www.legichem.com

 

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Février 2021, publication d’un nouvel Addendum de la IATA

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La IATA vient de publier ce jour un nouvel addendum (le deuxième cette année) à sa réglementation sur le transport aérien de marchandises dangereuses. Ce nouvel addendum de 8 pages est disponible sur notre site internet en version pdf, rubrique “publithèque” ( Accès>>> )

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ADR : accord multilatéral M333 (et M334)

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L’accord multilatéral M333 permet d’allonger la date de validité des certificats de formation ADR des chauffeurs routiers dont les qualifications expirent entre le 1er mars 2020 et le 1er septembre 2021, de rester valables jusqu’au 30 septembre 2021 et M334 pour les conseillers à la sécurité.

 

Il a été signé par :

Allemagne

Grèce

République Tchèque

Finlande

Saint Marin

Slovénie

Irlande

Slovaquie

Norvège

Suède

Pour suivre l’évolution des pays signataires >>>

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Des emballages homologués UN désormais à notre catalogue

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Depuis février 2021, nous proposons désormais des emballages homologués pour le transport des marchandises dangereuses. Ces emballages homologués UN viennent compléter notre gamme de produits destinés à l’expédition des produits classés dangereux au transport.

Ils sont disponibles sur stock et livrés dans toute la France métropolitaine (hors îles) sans frais de port.

L’expéditeur pourra ainsi commander les étiquettes de danger, les emballages ONU, les documents de transport et le numéro d’appel d’urgence.

Nous commercialisons une gamme complète de caisses carton 4GV et de caisses navette en plastique (caisses “croco”). L’homologation de ces conditionnements a été fait par un laboratoire français.

Pour découvrir la gamme >>>

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GMJ PHOENIX signe un partenariat avec CHEMTREC

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Chemtrec arrive en France. Pour ceux qui ne connaissent pas Chemtrec, c’est l’un des plus grands centres mondial d’appel d’urgence pour la gestion des incidents impliquant des marchandises lors d’un transport (routier, aérien, maritime, ferroviaire, fluvial).

Il était jusqu’à présent en Amérique du Nord, en Amérique du Sud et en Asie. Il s’implante en Europe.

GMJ Phoenix a signé un contrat avec Chemtrec pour le représenter en France.

 

Les obligations réglementaires sur l’inscription d’un numéro d’appel d’urgence :

IATA, aérien :

La France impose qu’il soit inscrit sur les déclarations IATA MD un numéro d’appel pour gérer les urgences causées par des marchandises dangereuses (citées sur la déclaration) . Ce numéro doit être disponible 24/24 et 7/7 avec des opérateurs capables de gérer les urgences. D’autres pays l’exigent également comme les USA.

Maritime :

Le règlement des ports maritimes (RPM) impose un numéro d’appel d’urgence sur les déclaration MD pour toutes les marchandises dangereuses transitant par des ports français.

L’article 411-5.01 de la Division 411 (équivalent de l’arrêté TMD mais pour le code IMDG) impose l’inscription d’un numéro d’appel d’urgence 24/24 sur les déclarations multimodales maritimes.

 

Un numéro d’appel d’urgence, selon les réglementations TMD, est un numéro que peuvent joindre les autorités, les services d’urgence 24h/24, 7j7. Il doit leur permettre d’obtenir à tout moment des informations sur les caractéristiques physico-chimiques des marchandises transportées et sur les mesures à prendre en cas d’urgence.

 

Pour en savoir plus sur cette offre >>>

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Recommandations pour le nouvel examen de conseiller à la sécurité

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Depuis quelques mois déjà, le CIFMD avait réuni les acteurs du monde du Transport de Marchandises Dangereuses (professionnels et institutionnels) pour réfléchir sur le nouveau format de l’examen de conseiller à la sécurité.

l’ensemble des réflexions avaient abouti à la mise en place d’un examen de conseiller à la sécurité semi-dématérialisé. Finies les grandes sessions dans de grandes salles réunissant 2 fois par an les candidats à l’examen, le projet était de proposer 10 sessions par an dans au moins une 10 dizaines de lieux répartis dans la France entière. Les candidats auraient alors passé leurs examens sur des ordinateurs et non plus sur des feuilles en papier.

Ce choix avait été fait avant le début de la crise sanitaire. Sous l’impulsion du ministère, il a été décidé d’accelérer et de proposer un examen de conseiller à la sécurité 100% dématérialisé dès avril 2021. Chaque candidat le passera désormais sans se rendre dans un lieu donné. Il aura le choix de le passer où il veut (chez lui, au bureau, etc…) dès l’instant qu’il respecte les recommandations du CIFMD. Elles ont été établies à partir des règles déjà utilisées et éprouvées par les universités françaises. (accès aux recommandations>>>)

Pour l’instant, le format restera 2 examens par an mais à terme, il est prévu d’étendre le nombre de sessions annuels pour apporter une plus grande souplesse aux candidats.

Le contenu va prochainement également évoluer pour utiliser au maximum les possibilités offertes par cet examen dématérialisé.

Texte (22 novembre 21) paru le 30/12/21 au JO de mise en place de la nouvelle version de l’examen de conseiller à la sécurité >>>

Pour commander les réglementations ADR IATA IMDG ADN ET RID sur le transport des marchandises dangereuses >>>

 

 

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IATA, le numéro d’appel d’urgence obligatoire

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La grande question en matière de transport aérien de marchandises dangereuses, est : « Est-ce que la réglementation IATA impose le numéro d’appel d’urgence sur les déclarations d’expédition? ».

Pour retrouver cette obligation, il faut se diriger vers les exigences des pays (divergences d’Etat, chapitre 2.8.2). Certains gouvernements, parmi lesquels nous comptons celui de la France, des USA, des Emirats Arabes Unis, du Canada, etc.. demandent à ce que figure sur la Dangerous Goods Declaration (DGD) un numéro d’appel d’urgence 24/24. Cela concerne tous les envois à destination, au départ ou transitant par ces pays.

Nombre d’expéditeurs font le choix d’y inscrire le numéro de téléphone du standard de l’entreprise, du portable du responsable HSE, etc… Tout est possible si le numéro aboutit sur une personne disponible 24h/24, 7j/7 et que cette personne est en mesure de gérer un appel impliquant leur marchandise dangereuse. Si ce n’est pas le cas, l’entreprise se trouve en infraction.

La réglementation américaine du transport exige qu’à côté du numéro d’appel d’urgence soit inscrit le n° de contrat de l’opérateur téléphonique chargé de traiter l’urgence.

Que faire quand l’entreprise est dans l’incapacité de répondre aux exigences de la réglementation IATA (disponibilité permanente et compétence en gestion d’urgences)?

Il est possible de sous traiter cette prestation. Comment cela fonctionne?

Un contrat est signé entre l’expéditeur et un centre d’appel d’urgence. Moyennant finance, l’entreprise peut inscrire sur la DGD le numéro d’appel d’urgence fourni par son centre d’appel et le n° de contrat.

Pour connaître les offres de numéro d’appel d’urgence >>>>

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