Pour vos expéditions en vrac, vous allez sélectionner votre transporteur selon des critères similaires au fret conditionné, mais votre cahier des charges va intégrer des éléments complémentaires afin de pouvoir démarrer le flux sans mauvaises surprises et avec un coût et une organisation déjà identifiés.
En dehors des contraintes techniques liées à l’installation d’empotage chez vous et de dépotage chez votre client, l’un des éléments fondamentaux est le produit lui-même :
Il va certes déterminer le type de matériel à utiliser (que ce soit ADR ou pas (1)), mais, surtout, ses caractéristiques physiques ou chimiques peuvent engendrer d’autres impacts économiques auxquels on pense moins :
– une « blacklist » trop contraignante (2) va réduire l’offre de matériel disponible,
– un lavage coûteux va impacter la marge, mais plus encore, la localisation de la station de lavage compatible : Dans certains cas, cela peut même conduire à préférer une solution avec du matériel dédié.
– une forte sensibilité à la température impacte l’organisation logistique et requiert du matériel plus cher ; mais la technique de réchauffage exigée (eau, vapeur ou électrique) va également affecter votre marge.
Dans tous les cas, il est important de consulter un large éventail de transporteurs : Votre besoin, classé “spécifique” et donc coûteux chez un premier transporteur, sera peut-être identifié comme “standard” et donc sans surcoût majeur chez un autre, habitué à ce type d’exigence. Personnellement, j’ai déjà eu l’occasion de sélectionner avec succès un transporteur italien pour des flux France-Allemagne.
N’hésitez pas à contacter AKEOL, cabinet de conseils en achats de transports et logistique, pour toute question relative liée à votre logistique vrac ou conditionnée.
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1] A noter que le classement ADR aura un impact plus important en produit solide où l’offre est plus limitée.
2] liste de produits préalablement chargé et interdits
